L’historique 

1958-2023 : 65 ans d’innovation au service du territoire !

C’est le 12 novembre 1958 qu’est créé sous sa première forme le Syndicat Intercommunal pour la gestion des cours complémentaires et des classes intercommunales d’Arleux.
Depuis lors, et selon la volonté des élus, la structure va étendre ses compétences et c’est l’ensemble des communes adhérentes qui bénéficieront des atouts que représente la coopération intercommunale.

elus Syndicat Intercommunal d'arleux

En 1967, les premières compétences supplémentaires sont prises : voirie rurale et réalisation de lotissements. De nombreuses résidences sont alors créées sur l’ensemble du territoire à Bugnicourt, Arleux, Féchain, Villers au Tertre…. L’action du syndicat va de l’acquisition des terrains à leur viabilisation et à leur classement en lotissements de qualité environnementale par – déjà à l’époque – la mise en souterrain des réseaux EDF, éclairage public, PTT.

En matière de voirie rurale, d’énormes investissements dans la construction, la réfection de rues et de trottoirs sont réalisés.

Dès le début des années 1970, une volonté collégiale conduit les élus du SIRA vers la gestion de l’environnement. C’est ainsi que les premières stations d’épuration des eaux usées sont créées. Cantin, Aubigny-au-Bac, Arleux, Féchain, puis ensuite Estrées, Gœulzin.

station epuration sira
Toutes les communes limitrophes à ces unités techniques furent raccordées par de nombreux réseaux relayés par plusieurs dizaines de stations de relèvement : raccordement des communes d’Hamel et Lécluse à l’unité d’Arleux, Brunémont, Bugnicourt à Aubigny-au-Bac…Le syndicat est alors reconnu comme précurseur d’une politique volontariste en direction de la protection de l’environnement et du bien être des habitants de notre territoire.

Les années 1970, marquent également le début de la longue période de construction et de réfection d’édifices publics dans toutes les communes : salles des fêtes, écoles maternelles… mais aussi dans le domaine sportif : création de vestiaires, billons, plateaux sportifs, terrains de tennis…
C’est sous l’appellation « Syndicat Intercommunal à VOcations Multiples » (SIVOM) que le SIRA se transforme en 1973. Les élus dotent alors la structure de deux compétences importantes : le traitement des ordures ménagères et l’électrification rurale.

L’électrification rurale permet à l’ensemble des communes adhérentes de bénéficier de ce service. Des renforcements ou des enfouissements de réseaux, sont réalisés à la demande des communes dans le souci de l’amélioration du cadre de vie.

En 1996, le SIRA innove encore en matière de traitement des déchets à l’échelle du Douaisis. Dans un objectif d’efficacité et de réduction des coûts, il met en place la collecte sélective des ordures ménagères. Les lois sur l’évolution de l’intercommunalité à la fin des années 1990, donnent naissance à la Communauté d’Agglomération du Douaisis qui est créé en 2002. Les compétences techniques « Collecte et traitement des ordures ménagères » et « assainissement » seront alors transférées à cet EPCI en 2002 et 2005.

Le SIRA axe et recentre alors ses activités vers les services à la population notamment dans les secteurs du culturel, de l’insertion, de la santé et de la jeunesse, en réponse aux besoins et attentes des habitants.

Ainsi, tout au long des années 2000, le syndicat développe différentes actions en partenariat avec le Département du Nord notamment : Contrat Territorial de Santé, prévention Jeunesse, Référents RSA…. Ces missions le positionne comme un acteur connu et reconnu de l’action sociale sur le bassin de vie de l’Arleusis.

Le 1er janvier 2012,  après une année de mobilisation des habitants, de réflexion et de construction, il obtient de la part de la Caisse d’Allocations Familiales du Nord et suite à l’étude de faisabilité effectuée en 2011, un agrément pour mettre en place un « centre socioculturel intercommunal » sur les 16 communes qui le compose alors.

Cet agrément marque un tournant dans la politique syndicale en lui permettant de renforcer ses actions dans les domaines sur lesquels il était déjà présent et ouvre de nouveaux champs d’intervention : petite enfance (Relais Petite Enfance, LAEP…), jeunesse (Accueils de loisirs et séjours ados), familles (sorties et ateliers), seniors, handicap, mobilité… L’action du centre socioculturel vient en complément des l’action des communes adhérentes.

Au 1er janvier 2014, le SIRA cède sa dernière compétence technique, l’Electrification Rurale à la Communauté d’Agglomération du Douaisis (Douaisis Agglo aujourd’hui) pour se consacrer exclusivement à la gestion de son centre socioculturel intercommunal.

En 2014, après une année de bilan, de diagnostic et d’expression des habitants, usagers, partenaires, élus… un nouveau projet social est élaboré et soumis à la CAF du Nord. Au 1er janvier 2015, le SIRA obtient un second agrément de 4 ans (2015 / 2018) pour porter le centre socioculturel intercommunal l’Ostrevent & la Sensée.

En septembre 2015, la commune d’Arleux fait le choix de quitter le syndicat, qui continue donc ses activités en direction des 15 communes adhérentes ; une convention de partenariat avec cette commune demeure néanmoins pour l’accueil du service  » Relais Petite Enfance ».

En 2018, salariés, bénévoles, adhérents, élus, partenaires… évaluent à nouveau l’action du centre et proposent un nouveau projet social qui reçoit un 3ème agrément de la CAF du Nord pour la période 2019/2022.

En 2020, la Caisse d’Allocations Familiales du Nord propose au syndicat de porter la démarche « Convention Territoriale Globale de l’Arleusis » qui est signée pour une période de 3 ans (2021/2023) sur les 14 communes signataires (NB : seule la commune d’Aubigny-au-Bac n’a pas souhaité y adhérer). Une chargée de coopération est recrutée en alternance pour mener un diagnostic territorial qui permet de dégager quelques préconisations d’actions.

En septembre 2022, adhérents, salariés, bénévoles et élus se retrouvent pour fêter les « 10 ans du centre » !

Au 1er janvier 2023, le centre socioculturel reçoit un nouvel agrément de « centre social » pour une durée de 2 ans avec la recommandation de retravailler sur la gouvernance de la structure afin de permettre l’émergence d’une instance habitants.